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FORUM : LES ORDONNANCES MACRON ET LEUR APPLICATION PRATIQUE - JEUDI 18 JANVIER 2018

L'union Régionale Île de France CFTC, en collaboration avec les Unions Départementales organise un forum le  JEUDI 18 JANVIER 2018,...

Communication de l'intersyndicale de l'hôpital de Nanterre




« RAPPROCHEMENT » : Hôpital Louis Mourier - CASH de Nanterre.

Halte au démantèlement de l’hôpital de Nanterre !



Devant les menaces concernant le devenir des services d’hospitalisation publique à Nanterre : Chirurgie, Réanimation, Urgences de nuits dont le départ annoncé met en péril l’avenir du CASH de Nanterre, l’ensemble des personnels est mobilisé et déterminé à ne pas  laisser faire.
Pour cela un préavis de grève reconductible déposé par les organisations syndicales, nous permet d’organiser toutes les actions que nous jugeons utiles pour défendre notre établissement.

Ensembles, exigeons le retrait du projet ficelé par l’ARS !!!

Ce projet détruit une offre de soins publique de proximité, il conduira  après une lente agonie à la fermeture  du site et à la perte sèche de plusieurs centaines d’emplois !

Ce futur, nous n’en voulons pas !
Le 13 décembre  2011 à 10h30, aura lieu  une conférence de presse à l’initiative de la mairie de Nanterre,
« Pour sauver l’hôpital MAX FOURESTIER »
Il faut réaliser la plus large unité possible sans rien renier.


 

Pénibilité : l’UIMM améliore le projet d’accord

Employeurs et syndicats de la métallurgie se retrouvent ce 1er décembre au siège parisien de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).
 Sur la table, le projet d’accord amélioré que Jean-François Pilliard, délégué général de l’organisation patronale, a transmis à ses interlocuteurs, le 22 novembre dernier. Ceux d’entre eux qui rêvaient d’y trouver des mesures relatives à la réparation des effets de la pénibilité seront déçus. Sur ce point, la position des industriels n’a pas changé d’un iota. Mais le texte d’une quarantaine de pages contient des avancées. Il institue un compte épargne transférable d’un employeur à l’autre, utilisable en fin de carrière par les seniors ayant occupé des postes pénibles. Ils bénéficieront d’un abondement de l’employeur.

Ce dispositif est connu dans certains grands groupes, mais demeure encore inexistant dans la plupart des PMI. Celles-ci pourront, si elles le souhaitent, confier la gestion de ces comptes à des prestataires extérieurs, afin d’éviter des embarras administratifs et comptables. L’UIMM propose également une prime limitée dans le temps, au profit des salariés qui passeraient du travail de nuit à des horaires de jour.
Elle remplacerait la prime spécifique qu’ils perdraient à cette occasion.

Par ailleurs, les risques psychosociaux sont soulignés dans cette nouvelle version du texte, alors que la précédente se contentait de les survoler en quelques lignes. L’UIMM recommande à ses adhérents de tenir compte du rôle du management dans la prévention de la pénibilité et des risques psychosociaux, ainsi que d’investir en formation. Pour le négociateur CGC Xavier Le Coq, qui se félicite des avancées, « des améliorations seront encore nécessaires. Par exemple, l’extension de la prime compensatoire à tout salarié perdant du pouvoir d’achat du fait de l’aménagement du poste pénible qu’il occupait ».

Nettement plus critique, le secrétaire général de FO Métaux, Frédéric Homez ne voit dans ce projet qu’une « première base de travail qui reste insuffisante du point de vue de la réparation ». Son organisation, tout comme la CFTC, réclame toujours la création d’un fonds d’indemnisation de la pénibilité, mutualisé et géré paritairement, auquel les employeurs cotiseraient, à hauteur d’un certain pourcentage du salaire. Cela « éviterait que le dernier employeur ait la charge de la pénibilité subie pendant toute une carrière », explique Éric Cruchet négociateur CFTC. FO précise que le fonds participerait à toutes les formes de compensation, du capital temps utilisable en fin de carrière à l’allègement de la charge de travail des seniors. « C’est le seul moyen d’apporter des garanties réelles à l’ensemble des salariés, quel que soit leur domaine d’activité, qu’ils soient salariés de grandes entreprises, de PME ou TPE », insiste-t-il.
Gestion Sociale, N° 1715 du 01/12/2011
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Philippe Louis prend officiellement les rênes de la CFTC

Philippe Louis prend officiellement les rênes de la CFTC

(AFP) – 12 nov. 2011 POITIERS —

Philippe Louis, 55 ans, a pris vendredi officiellement la présidence de la CFTC, à l'issue du 51ème congrès de la confédération chrétienne, a annoncé le syndicat dans un communiqué. Pascale Coton, 47 ans, notamment spécialiste du dossier des retraites, devient secrétaire générale de la CFTC et Bernard Sagez trésorier. Elu pour trois ans, Philippe Louis, ancien cheminot alsacien, succède à Jacques Voisin, dont il était le numéro 2.

Le bureau confédéral compte en outre trois vice-présidents Jean-Louis Deroussen, Michel Coquillion et Joseph Thouvenel et un secrétaire général-adjoint Pierre Mencès. Lors de ce congrès, la CFTC s'est prononcée pour le maintien de son indépendance et de ses valeurs chrétiennes malgré la loi de la représentativité qui assombrit son horizon.

"La CFTC parce qu'elle est porteuse de sens et du lien susceptible de fournir à notre société la cohésion sociale qui lui fait défaut redevient elle-même une solution crédible pour les travailleurs et leur famille", a fait valoir Philippe Louis en clôturant le congrès.

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La CFTC veut supprimer 277 députés

AFP Publié le 06/11/2011 à 13:17


Après la CGT et FO, la CFTC a également condamné dimanche une éventuelle nouvelle journée de solidarité et a avancé une "contre-proposition" pour des économies budgétaires: réduire de 577 à 300 le nombre des députés pour un gain annuel de "277 millions d'euros".

La possibilité d'une seconde journée de solidarité dans le cadre des nouvelles mesures de rigueur que le gouvernement annoncera lundi avait été évoquée samedi mais, selon des sources gouvernementales dimanche, elle "tiendrait moins la corde".

Dimanche matin, les leaders de la CGT, Bernard Thibault, et de FO, Jean-Claude Mailly, s'étaient élevés contre cette mesure.

"Tout travail mérite salaire", a affirmé de son côté auprès de l'AFP Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CTFC, en rejetant une telle mesure.
Mais, "on a des problèmes budgétaires, il faut trouver de l'argent" et "la CFTC avance des contre-propositions".

"Aujourd'hui nous avons 577 députés, alors qu'une très grande majorité des textes qui nous régissent viennent de l'Europe. Donc on n'a sans doute pas besoin de conserver 577 députés, passons à 300 parlementaires, c'est largement suffisant", affirme le responsable de la CFTC.

Selon son calcul, le coût annuel d'un parlementaire "c'est un million d'euros", en comptant indemnités, collaborateurs, avantages divers... "Donc 277 députés de moins, cela fait 277 millions d'euros de gagnés par an".

Par ailleurs, selon M. Thouvenel, l'effort "doit être partagé" et une éventuelle nouvelle journée de solidarité devrait toucher "toutes les professions qui n'étaient pas concernées" par la première. "Qu'on prenne une journée de revenu aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants, aux rentiers", propose-t-il.

Selon lui, la "logique du gouvernement" est de "passer d'une journée de travail gratuit à deux, puis trois". "Pourquoi ne pas mettre les salariés à travailler gratuitement pendant un mois ?", ironise-t-il.

CFTC SANTE, élections du 20 octobre des résultats en demi teinte

Nous sommes heureux de vous annoncer les excellents résultats de la CFTC SANTE dans les Hauts de Seine à l'occasion des élections dans la FPH du 20 octobre dernier.

C'est au travail acharné de nos élus et à la confiance de nos électeurs que devons cette représentativité exemplaire et nous les en remercions.


Résultats élections CTE région Ile-de-France département (92) Hauts-de-Seine

CFDT 22,90%
CFE-CGC 0,09%
CFTC 34,04%
CGT 20,52%
FO 9,21%
SUD-SANTE SOCIAUX 10,92%
UNSA 2,32%


L’union Départementale des Hauts de Seine s'associe à la fédération SANTE et à son communiqué de presse pour regretter les conditions dans lesquels se sont passés les élections dans des départements voisins. C'est hélas à la loi de 2008 sur le représentativité et ses critères, qui vont bien au delà de ceux que les politiques s'appliquent eux même, que nous devons ces excès et ces dérives.

Laurent LHOSTE
Secrétaire Général CFTC UD 92



Élection dans la fonction publique hospitalière : Un déni de démocratie sociale

La Fédération CFTC santé sociaux dénonce le climat dans lequel se sont déroulées les élections dans la FPH ce 20 Octobre 2011.
Les Pouvoirs Publics en changeant les règles du calcul de la représentativité des OS ont provoqué dans les établissements des batailles d’appareils dont les agents, candidats sur certaines des listes, ont fait les frais à leurs dépens. La Fédération contestera certains scrutins afin de pouvoir faire respecter la dignité humaine. Elle réclame de toute urgence une nouvelle méthode de calcul de la représentativité.

Pressions, tromperies, tracts, tout semble avoir été tenté, sauf l’essentiel : répondre aux besoins des personnels.

La CFTC défend prioritairement l’action syndicale. Celle qui sert la personne, qui la défend dans son parcours professionnel, qui l’aide dans ses droits à la formation. En un mot qui assure sa vraie mission syndicale. Or depuis plusieurs mois, on constate que les bagarres internes, les conflits entre organisations syndicales se sont multipliés.

La CFTC veut être reconnue pour les valeurs qu’elle défend et non en opposition avec telle ou telle organisation. « Ce nouveau mode électoral n’aura apporté que haine et dégoût. C’est un vrai déni de la démocratie sociale. » Explique Bernard Sagez, Président de la Fédération Santé Sociaux.

La Fédération CFTC santé sociaux demande un moratoire jusqu’en 2014 afin de revoir les différents types de scrutins existants au sein de la FPH.
Elle demande l’application d’une période transitoire qui maintienne la situation antérieure.

La Fédération CFTC santé sociaux propose qu’une élection sur sigle de niveau national calculant l’audience des organisations syndicales soit mise en place dans l’ensemble des établissements hospitaliers en même temps que les élections locales et que cette élection nationale serve au calcul des sièges à attribuer au conseil supérieur de la fonction publique hospitalière.

Contacts presse : Bernard Sagez, Président de la Fédération Santé sociaux
Tél. : 06 81 22 85 45 – bsagez@cftc.fr

Syndicats et Mutualité à l’unisson contre la taxe Fillon !

Sept organisations syndicales de salariés et la Mutualité Française ont signé le 5 octobre une déclaration commune demandant au gouvernement et au Parlement le retrait de la hausse de la taxe sur les contrats solidaires et responsables.> C’est une démarche que l'on peut qualifier d'historique.
Sept syndicats (CFE-CGC, la CFTC, la CFDT, la CGT, Force ouvrière, FSU et Unsa) ont signé le 5 octobre avec la Mutualité Française une déclaration commune appelant "solennellement le gouvernement et le Parlement à renoncer au doublement de la taxe sur les contrats santé solidaires et responsables et à tout impôt sur la santé".

Cette mesure, expliquent les signataires, "entraînera inéluctablement une augmentation du coût des contrats santé et aggravera donc les inégalités d’accès aux soins". Ces organismes demandent aux pouvoirs publics de "renoncer à affaiblir une nouvelle fois la protection sociale des Français" tout en rappelant "leur attachement à une Sécurité sociale de haut niveau et une couverture complémentaire solidaire accessible à tous".

La protestation du mouvement mutualiste est montée d’un cran avec le lancement le 30 septembre d’une seconde campagne incitant les Français à signer une pétition sur le site Internet de la Mutualité Française. Elle se poursuivra jusqu’en novembre le temps du débat parlementaire sur le projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012.

Sur son site Internet, la Ligue des droits l’Homme appelle les internautes à signer la pétition de la Mutualité : "Taxer les mutuelles, c’est une fois de plus renvoyer vers la défense du sort individuel de chacun contre la solidarité», écrit la Ligue.

Jean-Michel Molins

Pour signer la pétition

HP : comment les salariés français ont évité la délocalisation de 64 emplois

Les délocalisations ne sont pas inéluctables, face à des positions dogmatiques il faut savoir résister!

L'Union Départementale CFTC des Hauts de Seine partage avec vous cet article révélateur de la nécessité de résister.

Le premier acte de résistance est de se syndiquer.



La CFTC HP relate sur son blog l’histoire d’une délocalisation de 64 emplois français vers la Bulgarie qui vient de connaître un épilogue heureux après dix mois de mobilisation des salariés et des syndicats.

Les délocalisations ne sont pas inéluctables. C’est ce que viennent de prouver un certain nombre de salariés français de HP en obtenant de la direction de renoncer à un projet de délocalisation qui devait frapper 64 des 166 salariés de GPSC EMEA (Global Parts Supply Chain), le service en charge de la logistique au sein de son centre de compétence PC Européen (HP CCF) basé à Grenoble.

« Alertés par le licenciement en octobre 2010 de leur directeur, qui avait affiché son opposition au projet, les salariés concernés sont immédiatement entrés en résistance », relate Guy Benoist, le délégué syndical central CFTC de HP CCF. Cinq cents salariés ont même débrayé pendant une heure en décembre dernier pour protester contre le licenciement de leur collègue. Une première.

« Il faut rappeler qu’en douze ans, le site a perdu 2400 emplois sur les 4.000 qu’il comptait à la fin des années 90, souligne Guy Benoist. Les salariés s’inquiètent de cette logique d’emplois industriels qui partent vers les pays à bas coûts, des conséquences économiques, de la désorganisation du service et de la perte de qualité que cela entraîne. »

À force de mobilisation, d’alertes et de menaces de procédure pour délit d’entrave, la CFTC a fini par obtenir début juillet, un engagement ferme de la direction d’abandonner son projet. Un abandon qui ne lui a pas causé grand sacrifice. Comme l’avait lui-même remarqué le manager licencié, la main d’œuvre ne représente que 2,6% du coût de la logistique.

Et même la direction financière du groupe n’avait semble-t-il pas validé l’intérêt économique de cette délocalisation estimant que le retour sur investissement n’était pas garanti à moyen terme. « Cette décision de délocaliser relevait plus d’une posture dogmatique que d’une justification économique », estime Guy Benoist qui relève que la France est classée parmi les pays où le groupe souhaite restreindre sa masse salariale.

Enfin, l’ouverture à la fin du mois de la négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), que la direction souhaite fortement voir aboutir, a probablement joué un rôle dans sa décision d’abandonner son projet de délocalisation. Il est vrai qu’avec une telle menace pesant sur les salariés, la négociation aurait été bien mal engagée.

À noter qu’un projet comparable de transfert de 200 postes en Inde vient d’être annulé au sein de la filiale britannique, là encore à la mobilisation des salariés et des syndicats.

Le 16 septembre 2011 (10:39) - par ChannelNews

Sécurité: J.-J. Urvoas (PS) critiqué par le SNPM-CFTC

Communiqué AFP : Le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC) s'est insurgé aujourd'hui contre des propositions du député Jean-Jacques Urvoas, le M. sécurité du Parti socialiste, qui prône le retrait de leur uniforme et leur désarmement. Le président du syndicat Frédéric Foncel "s'indigne" dans un communiqué "du mépris affiché par M. Urvoas" pour les missions des policiers municipaux, dans un livre intitulé "11 propositions chocs pour rétablir la sécurité" (Fayard). Le secrétaire national à la sécurité du PS Jean-Jacques Urvoas "propose tout simplement de désarmer les policiers municipaux" et "il veut même retirer le droit des policiers municipaux de porter l'uniforme", relève le syndicat. "Ce dédain pour les policiers municipaux de France, 3ème force de sécurité de notre pays, va jusqu'à interdire l'appellation même de police municipale", critique Frédéric Foncel. "C’est ignorer les réalités du terrain, et tout cela dans une société de plus en plus violente", ajoute-t-il en invitant le député du Finistère à faire "un stage de découverte" dans une police municipale. Environ 3.500 maires se sont dotés de forces de polices municipales de tailles très diverses (en moyenne 11 agents). Environ 40% des 20.000 policiers municipaux français sont armés. Ils ne mènent pas d'enquêtes à l'instar des policiers nationaux, mais leurs missions sur le terrain peuvent aller du constat de simples infractions à des interventions dangereuses imprévues.

CFTC : Jacques Voisin favorable à une imposition de la spéculation


Jacques Voisin : « Il faut une imposition de la spéculation »

Le gouvernement dévoilera mercredi 24 août ses mesures pour réduire le déficit puis en discutera avec les syndicats en fin de semaine.

Pour le président de la CFTC, Jacques Voisin, la rigueur est « nécessaire » mais elle ne doit pas se transformer en austérité.

Jacques Voisin

Président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC )

Le gouvernement doit présenter son plan anti-déficit mercredi 24 août. À quoi vous attendez-vous ?

Jacques Voisin : Depuis plusieurs mois, le gouvernement n’a que le mot rigueur à la bouche. Elle est certes nécessaire au regard du contexte économique. Mais je crains qu’elle ne se transforme, avec la mise en place de mesures drastiques, en austérité, synonyme de coup d’arrêt à la croissance. Nous ne laisserons pas passer un budget qui comprometterait l’investissement et qui effraierait les ménages au point de ralentir la consommation, qui est le moteur de notre économie.

Pour cela, le gouvernement doit arrêter d’être au service des agences de notation, qui le poussent à envisager une diminution des dépenses de la Sécurité sociale pour conserver une bonne note. Il se doit, au contraire, d’agir en faveur des Français.

Quelles mesures préconisez-vous pour y parvenir ?

Il faut mettre en place une taxe sur les transactions financières. Nous l’appelons de nos vœux depuis des années. En complément, nous plaidons pour une imposition de la spéculation qui serait fondée sur la durée de détention des actions. Elle toucherait les spéculateurs, c’est-à-dire ceux qui ne font qu’acheter et vendre pour encaisser des plus-values. Par ailleurs, le gouvernement avait promis en 2008 de régler la question des paradis fiscaux pour assurer la transparence bancaire. Nous en sommes encore loin.

Il faut aussi s’attaquer au problème du travail dissimulé qui fait perdre des milliards chaque année à l’État et déclarer un moratoire de deux ou trois ans sur la défiscalisation des heures supplémentaires. Enfin, l’argent récupéré ne doit pas servir à financer le déficit, il doit être investi dans des secteurs à haute valeur ajoutée comme la formation.

Concernant les niches fiscales, le gouvernement pourrait annoncer un coup de rabot général. Y êtes-vous favorable ?

Nous sommes d’accord pour s’y attaquer mais avec discernement. On ne peut pas toutes les raboter car certaines ont des conséquences importantes en termes d’emploi. La question se pose pour l’investissement locatif Scellier et la TVA à 5,5 % dans la restauration, par exemple.

Il faut aussi se pencher sur le cas de la niche Copé, qui exonère d’impôt sur les sociétés les plus-values encaissées en cas de vente de filiales détenues depuis plus de deux ans et qui a coûté 22 milliards d’euros à l’État en trois ans.

Plus globalement, c’est toute la fiscalité qui est à revoir. Elle doit être plus progressive, avec la création d’une tranche d’imposition supplémentaire à 45 %. Et elle doit être davantage favorable aux familles. Nous soutenons l’investissement dans les entreprises par des défiscalisations car cela crée de la richesse. Pourquoi ne pas encourager, de la même façon, l’investissement réalisé par les familles dans l’éducation et la formation de leurs enfants ?

RECUEILLI PAR ESTELLE MAUSSION Source la-croix.com

Boycott des grandes surfaces

Le 14 juillet n’est pas la fête du commerce ! C’est ce qu’affirme la campagne de défense de nos jours fériés, lancée par l’Union départementale de Paris et la région Picardie. L'union départementale Hauts de Seine s'associe à cette démarche.

Joseph Thouvenel, président de l’UD75 s’en explique : « Cette campagne d'affichage, appelle à boycotter les grandes surfaces le 14 juillet ; c’est la première étape d'une action pour dénoncer le développement du travail les jours fériés dans les magasins ». Le slogan des affiches : "La Fête nationale n'est pas la fête du commerce. Boycott des grandes surfaces le 14 juillet !". « De plus en plus de grandes surfaces ouvrent malheureusement les jours fériés, ce qui conduit leurs salariés, mais aussi des vigiles, des employés du nettoyage, des fournisseurs à travailler ces jours-là ». Et souvent sans être payés plus. Voire même, pour certains salariés, à perdre de l’argent puisqu’il faut payer un mode de garde pour les enfants.

« Ces jours sont indispensables pour l’équilibre de la vie familiale, de la vie personnelle,… et ils permettent, comme le dimanche, de vivre autre chose que la course à la consommation » explique Joseph Thouvenel. Selon le Code du travail (art. L. 222-1), à l'exception du 1er mai, les jours fériés (onze au total, hors spécificités régionales : 1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, jeudi de l’Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre, 25 décembre) ne sont pas forcément chômés, ni payés davantage. « Nous entendons bien porter ce débat dans les mois à venir, comme nous l'avons fait pour le lundi de Pentecôte et le travail du dimanche ».

Prochain jour férié : lundi 15 août. D’ici là, restons vigilants !

Pensez à renouveler vos mandats après vos élections

Militants, n'oubliez pas de faire renouveler vos mandats suite à vos élections :

Depuis l'arrêt du 22 septembre 2010, pourvoi n° 09-60. 435, la Cour de Cassation décide que le mandat de l'ancien Délégué syndical prenant fin avec l'organisation des nouvelles élections, le syndicat doit renouveler le mandat du DS à l'issue des nouvelles élections.
Elle précise en outre que le délai de contestation de la nouvelle désignation court à nouveau pendant 15 jours conformément à l'article R2324-24.
Nous ajoutons à cette information que le renouvellement du mandat de RS au CCE s'impose dans les mêmes conditions.
Par précaution, nous incitons tous les possesseurs de mandat de Représentant Syndical au Comité d'entreprise ou d'établissement à confirmer par un renouvellement leurs mandat quand bien même si celui ci n'obéirait pas à la condition de représentativité.

La CFTC signe l'accord sur les régimes de retraites complémentaires AGIRC ARRCO

30 mars 2011 - Paris
Face à une organisation patronale très fermée sur nos revendications, notre principal objectif, qui était de pérenniser à tout prix le dispositif des régimes de retraites complémentaires AGIRC - ARRCO, a été atteint. En effet, la CFTC ne pouvait pas laisser les salariés dans l'inquiétude de l'après 2 juillet 2011 et ne leur donner comme unique perspective, une baisse de 20 % de leur retraite.

L'AGFF, dispositif que nous présidons de manière paritaire depuis sa création en 2001 et qui permet de faire le lien entre les régimes de retraites, est maintenu jusqu'en 2018. Il n'y aura pas de baisse de rendement même si l'alignement des deux rendements se fera sur le plus faible des deux. Le principe des majorations familiales est maintenu et les nouvelles règles en matière de plafond ne s'appliqueront qu'en janvier 2012. Enfin, nous avons obtenu le maintien de la CET et la non-remise en cause de la GMP (garantie minimum de points).

Bien sûr toutes nos demandes, comme l'indispensable augmentation des cotisations salariales et patronales pour préserver l'équilibre financier des deux régimes et anticiper un éventuel creusement du déficit malgré les nouvelles règles de gestion adoptées, n'ont pas été prises en compte. Sur ce point, le MEDEF a opposé un refus catégorique, mais il est prévu dans l'accord des clauses de revoyure programmées dès 2015.

Nous aurions certes souhaité que les majorations familiales soient prises en compte sans plafond. Cependant, il est acquis que tous les droits s'appliqueront selon l'ancien système jusqu'au 31 décembre 2011 et que le nouveau dispositif de majoration portant sur les droits acquis ne s'appliquera que sur les nouveaux droits ouverts à compter du 1er janvier 2012. Par ailleurs, ces majorations familiales seront doublées pour les non-cadres.

Pour nous, la non-signature de cet accord comportait un risque réel ; à savoir la fin des régimes en faisant tomber les accords AGIRC ARRCO existants et l'ouverture d'une porte à la gestion par l'État. C'est pourquoi, notre signature permet de sauver l'essentiel et de préserver pour un temps encore, les régimes de retraites complémentaires.


Jacques Voisin
Président Confédéral

NOTRE SANTE EN DANGER

TOUS DANS L’ACTION LE 02 AVRIL


La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG…
C’est tout notre service de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.
Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique…remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

USAGERS, PERSONNELS ET ÉLUS…IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !


59 organisations associatives et syndicales appellent à une journée d’action unitaire touchant toutes les régions

LE SAMEDI 2 AVRIL


Venez nombreux(es)


Rendez-vous Place de la Bastille à 14h30

LE PEP'S AU SERVICE DES DELEGUES SYNDICAUX CFTC

Les services confédéraux viennent de mettre en place un nouvel outil qui est mis à disposition des militants : le parcours électoral.


Cet outil se présente sous la forme d’un itinéraire balisé avec des étapes bien identifiées ; en bref, tout ce qu’il faut pour ne pas se perdre dans la jungle des élections professionnelles.

On peut y trouver toutes les règles qui permettent de sécuriser un résultat, les conseils pour communiquer et convaincre au mieux, les documents personnalisables, les outils et supports de communication, les dernières jurisprudences, les exemples de ce que d’autres sections CFTC ont réalisé…


Vous pouvez le découvrir via l’espace adhérent du site internet www.cftc.fr

Nous comptons sur vous pour le faire connaître à vos équipes et à le valoriser.

Pour toutes questions ou commentaires, n’hésitez pas à contacter la Plate-forme Elections (PEP’s) au 01 44 52 43 20 ou à elections@cftc.fr

info - info - info !!

Rendez-vous sur l'espace Adherent vous y trouvez les prochaines date sur Les ateliers de la PEP’s (Plate-forme Elections Professionnelles)

CFTC TV - émission du 24 mars

WWW.CFTC.TV : LE JOURNAL QUI VOUS REGARDE

Comme chaque jeudi, retrouvez le journal télévisé de la CFTC.

Au sommaire cette semaine :

la fin des négociations sur les retraites complémentaires. L’enjeu est de taille : 30 millions de français sont concernés,
Le bouclier fiscal, l’une des mesures phares du Président de la République en matière de fiscalité, vient de disparaître. Et c’est la question de la refonte de la fiscalité qui revient sur le tapis,
« L’actu vue par ». Avec cette semaine, Jean-Michel Tessier, Secrétaire Confédéral, en charge du Développement. Il présente le nouveau site Internet dédié aux élections professionnelles.

Webtvnautes, n'hésitez pas à nous donner votre avis ! Vous pouvez poster des commentaires sous la vidéo.

A partager sans modération !

Chantage aux salaires







L'actualité vue par un militant CFTC



Le témoignage de Valérie Ingouf, membre du CE Hewlett-Packard.
Les directions d’entreprise n’hésitent plus, particulièrement en temps de crise, à faire du “chantage aux salaires”.

Quels sont les pièges à éviter avant d’en arriver à des dérapages, quels éléments avant-coureurs peuvent permettre de ne pas tomber dans le piège et être perdant sur toute la ligne? C’est la question à laquelle répond cette semaine un nouveau délégué, Valérie Ingouf de Hewlett-Packard.

Pour la section CFTC majoritaire dans l’entreprise, ces conseils se résument en trois points: faire un diagnostic de la situation économique de l’entreprise (est-elle bénéficiaire?, viable? perd-elle de l'argent?), étudier ensuite la proposition faite par l’entreprise (la baisse de salaire est-elle temporaire, durable?); analyser et négocier, enfin, les contreparties proposées.

"Tout a commencé par une "banale demande" (si je puis dire) de notre direction mondiale de baisser les salaires (de 2,5% à 5%) en février 2009.

Compte tenu de la bonne santé de Hewlett-Packard (1,7 Mds de dollars de bénéfice net ce dernier trimestre), nous avons très vite compris qu’elle comptait surfer sur la vague de la crise pour réduire davantage ses coûts. Ce qui s’est révélé vrai puisque seulement trois mois plus tard des réductions d’effectifs supplémentaires étaient annoncées, le groupe semblant faire payer à l’Europe (15 000 suppressions au total à réaliser sur deux ans) son droit social qui impose l'accord du salarié pour baisser son salaire, contrairement aux États-Unis.

Car entre-temps, nous avions étudié, dans le détail, la baisse salariale demandée. Celle-ci n’était accompagnée d’aucune contrepartie, la direction excluant même de revenir, après le "creux de la vague", aux salaires initiaux.

La proposition était donc loin d’être honnête. Pour nous, elle est même immorale, HP étant largement bénéficiaire. Les salariés se sont massivement exprimés en s’opposant au projet dans le sondage réalisé par la CFTC. Le PDG-monde a fait croire qu’il baisserait son propre salaire... pour montrer l’exemple. Mais ce n’était qu’une supercherie de plus.

Certains managers pourraient être tentés de mettre la pression sur les salariés, de jouer sur cette peur. Le rôle de la CFTC sera alors de rappeler aux salariés leurs droits et d’expliquer que refuser la baisse de salaire ne sera pas une raison possible de licenciement économique. Une majorité de cadres ont consenti de gros efforts, se sont investis, ont petit à petit même cédé certains avantages sociaux. Pour eux, la ligne rouge est franchie.

Il faut dénoncer, par principe, un tel comportement de la part de plus en plus d’entreprises. La CFTC-HP s’appuiera notamment sur les média pour y parvenir."

La CFTC attaque le classement de la Défense en zone touristique

L’Union Régionale Ile de France, l’Union Départementale des Hauts de Seine, la Fédération Commerce Services et Force de Vente CFTC introduisent un recours en justice contre l’arrêté préfectoral du 27 janvier, classant le quartier d’affaires de la Défense en zone touristique.

Ce classement est, pour la CFTC, la démonstration de l’ineptie du concept de zone touristique, que personne n’est capable de définir, mais qui permet de détourner l’esprit des textes accordant le repos dominical aux salariés.

Pour la CFTC, si l’idée du Président du Conseil Général des Hauts de Seine est d’amener les touristes devant le siège de la banque qui a perdu 5 milliards d’euros sur les marchés financiers, il y a sans doute mieux à faire pour redorer l’image de la France...

La CFTC demande que les dérogations soient mieux encadrées, notamment en rendant obligatoire la concertation avec les partenaires sociaux des départements concernés.

La CFTC rappelle qu’il est nécessaire pour l’équilibre des personnes et de la société de préserver ce temps qu’est le repos dominical, pendant lequel la production et la consommation sont entre parenthèses. La banalisation du dimanche, c’est la destruction de la vie familiale, associative, personnelle, culturelle et spirituelle.

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