UNION DEPARTEMENTALE CFTC DES HAUTS DE SEINE


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8 Mai, fête de l’Ascension et lundi de Pentecôte...


... sont des jours fériés,
c'est-à-dire des jours de repos !

La CFTC rappelle que le mercredi 8 mai, célébration de la Victoire de 1945, le jeudi 9 mai, fête de l’Ascension et le lundi 20 mai, lundi de Pentecôte sont des jours fériés, tels que prévus dans les textes de la République. C'est-à-dire des jours de repos.

Or, certaines entreprises obligent leurs employés sous prétexte de journée dite de "solidarité" à venir travailler à une des ces trois dates. La CFTC couvre par un mot d’ordre de grève nationale, tout salarié qui, hors des légitimes obligations de service public, n’irait pas travailler en ces jours de repos consacrés à la vie familiale, personnelle, associative ou spirituelle.

La CFTC rappelle que l’instauration d’une journée de travail obligatoire et non rémunérée est à la fois un non-sens social, une erreur économique et une mesure inéquitable :
  • Un non-sens social : Obliger un salarié à travailler sans être rémunéré est contraire au principe même de la notion de salariat. Tout travail mérite salaire.
  • Une erreur économique : Quel sens y a-t-il à imposer de travailler une journée supplémentaire quand les carnets de commandes sont vides ? En 2012, ce sont plus de 12 millions d’heures de chômage partiel qui ont été consommées en France.
  • Une mesure inéquitable : Est-il juste qu’une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors que, par exemple, les professions libérales ne doivent s’acquitter d’aucune journée dite "de solidarité".

La CFTC rappelle qu’elle a toujours plaidé pour la mise en place de mesures visant à répondre à la problématique du financement de la dépendance, qu’elle soutient le principe de solidarité nationale, mais rejette une mesure INJUSTE et DISCRIMINATOIRE.

C’est notamment pour ces raisons qu’elle permet – par ce mot d’ordre de grève nationale – à tous les salariés qui le souhaitent, de pleinement profiter des jours fériés prévus par les lois de la République.