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L'union Régionale Île de France CFTC, en collaboration avec les Unions Départementales organise un forum le  JEUDI 18 JANVIER 2018,...

HP : comment les salariés français ont évité la délocalisation de 64 emplois

Les délocalisations ne sont pas inéluctables, face à des positions dogmatiques il faut savoir résister!

L'Union Départementale CFTC des Hauts de Seine partage avec vous cet article révélateur de la nécessité de résister.

Le premier acte de résistance est de se syndiquer.



La CFTC HP relate sur son blog l’histoire d’une délocalisation de 64 emplois français vers la Bulgarie qui vient de connaître un épilogue heureux après dix mois de mobilisation des salariés et des syndicats.

Les délocalisations ne sont pas inéluctables. C’est ce que viennent de prouver un certain nombre de salariés français de HP en obtenant de la direction de renoncer à un projet de délocalisation qui devait frapper 64 des 166 salariés de GPSC EMEA (Global Parts Supply Chain), le service en charge de la logistique au sein de son centre de compétence PC Européen (HP CCF) basé à Grenoble.

« Alertés par le licenciement en octobre 2010 de leur directeur, qui avait affiché son opposition au projet, les salariés concernés sont immédiatement entrés en résistance », relate Guy Benoist, le délégué syndical central CFTC de HP CCF. Cinq cents salariés ont même débrayé pendant une heure en décembre dernier pour protester contre le licenciement de leur collègue. Une première.

« Il faut rappeler qu’en douze ans, le site a perdu 2400 emplois sur les 4.000 qu’il comptait à la fin des années 90, souligne Guy Benoist. Les salariés s’inquiètent de cette logique d’emplois industriels qui partent vers les pays à bas coûts, des conséquences économiques, de la désorganisation du service et de la perte de qualité que cela entraîne. »

À force de mobilisation, d’alertes et de menaces de procédure pour délit d’entrave, la CFTC a fini par obtenir début juillet, un engagement ferme de la direction d’abandonner son projet. Un abandon qui ne lui a pas causé grand sacrifice. Comme l’avait lui-même remarqué le manager licencié, la main d’œuvre ne représente que 2,6% du coût de la logistique.

Et même la direction financière du groupe n’avait semble-t-il pas validé l’intérêt économique de cette délocalisation estimant que le retour sur investissement n’était pas garanti à moyen terme. « Cette décision de délocaliser relevait plus d’une posture dogmatique que d’une justification économique », estime Guy Benoist qui relève que la France est classée parmi les pays où le groupe souhaite restreindre sa masse salariale.

Enfin, l’ouverture à la fin du mois de la négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), que la direction souhaite fortement voir aboutir, a probablement joué un rôle dans sa décision d’abandonner son projet de délocalisation. Il est vrai qu’avec une telle menace pesant sur les salariés, la négociation aurait été bien mal engagée.

À noter qu’un projet comparable de transfert de 200 postes en Inde vient d’être annulé au sein de la filiale britannique, là encore à la mobilisation des salariés et des syndicats.

Le 16 septembre 2011 (10:39) - par ChannelNews

Sécurité: J.-J. Urvoas (PS) critiqué par le SNPM-CFTC

Communiqué AFP : Le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM-CFTC) s'est insurgé aujourd'hui contre des propositions du député Jean-Jacques Urvoas, le M. sécurité du Parti socialiste, qui prône le retrait de leur uniforme et leur désarmement. Le président du syndicat Frédéric Foncel "s'indigne" dans un communiqué "du mépris affiché par M. Urvoas" pour les missions des policiers municipaux, dans un livre intitulé "11 propositions chocs pour rétablir la sécurité" (Fayard). Le secrétaire national à la sécurité du PS Jean-Jacques Urvoas "propose tout simplement de désarmer les policiers municipaux" et "il veut même retirer le droit des policiers municipaux de porter l'uniforme", relève le syndicat. "Ce dédain pour les policiers municipaux de France, 3ème force de sécurité de notre pays, va jusqu'à interdire l'appellation même de police municipale", critique Frédéric Foncel. "C’est ignorer les réalités du terrain, et tout cela dans une société de plus en plus violente", ajoute-t-il en invitant le député du Finistère à faire "un stage de découverte" dans une police municipale. Environ 3.500 maires se sont dotés de forces de polices municipales de tailles très diverses (en moyenne 11 agents). Environ 40% des 20.000 policiers municipaux français sont armés. Ils ne mènent pas d'enquêtes à l'instar des policiers nationaux, mais leurs missions sur le terrain peuvent aller du constat de simples infractions à des interventions dangereuses imprévues.

CFTC : Jacques Voisin favorable à une imposition de la spéculation


Jacques Voisin : « Il faut une imposition de la spéculation »

Le gouvernement dévoilera mercredi 24 août ses mesures pour réduire le déficit puis en discutera avec les syndicats en fin de semaine.

Pour le président de la CFTC, Jacques Voisin, la rigueur est « nécessaire » mais elle ne doit pas se transformer en austérité.

Jacques Voisin

Président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC )

Le gouvernement doit présenter son plan anti-déficit mercredi 24 août. À quoi vous attendez-vous ?

Jacques Voisin : Depuis plusieurs mois, le gouvernement n’a que le mot rigueur à la bouche. Elle est certes nécessaire au regard du contexte économique. Mais je crains qu’elle ne se transforme, avec la mise en place de mesures drastiques, en austérité, synonyme de coup d’arrêt à la croissance. Nous ne laisserons pas passer un budget qui comprometterait l’investissement et qui effraierait les ménages au point de ralentir la consommation, qui est le moteur de notre économie.

Pour cela, le gouvernement doit arrêter d’être au service des agences de notation, qui le poussent à envisager une diminution des dépenses de la Sécurité sociale pour conserver une bonne note. Il se doit, au contraire, d’agir en faveur des Français.

Quelles mesures préconisez-vous pour y parvenir ?

Il faut mettre en place une taxe sur les transactions financières. Nous l’appelons de nos vœux depuis des années. En complément, nous plaidons pour une imposition de la spéculation qui serait fondée sur la durée de détention des actions. Elle toucherait les spéculateurs, c’est-à-dire ceux qui ne font qu’acheter et vendre pour encaisser des plus-values. Par ailleurs, le gouvernement avait promis en 2008 de régler la question des paradis fiscaux pour assurer la transparence bancaire. Nous en sommes encore loin.

Il faut aussi s’attaquer au problème du travail dissimulé qui fait perdre des milliards chaque année à l’État et déclarer un moratoire de deux ou trois ans sur la défiscalisation des heures supplémentaires. Enfin, l’argent récupéré ne doit pas servir à financer le déficit, il doit être investi dans des secteurs à haute valeur ajoutée comme la formation.

Concernant les niches fiscales, le gouvernement pourrait annoncer un coup de rabot général. Y êtes-vous favorable ?

Nous sommes d’accord pour s’y attaquer mais avec discernement. On ne peut pas toutes les raboter car certaines ont des conséquences importantes en termes d’emploi. La question se pose pour l’investissement locatif Scellier et la TVA à 5,5 % dans la restauration, par exemple.

Il faut aussi se pencher sur le cas de la niche Copé, qui exonère d’impôt sur les sociétés les plus-values encaissées en cas de vente de filiales détenues depuis plus de deux ans et qui a coûté 22 milliards d’euros à l’État en trois ans.

Plus globalement, c’est toute la fiscalité qui est à revoir. Elle doit être plus progressive, avec la création d’une tranche d’imposition supplémentaire à 45 %. Et elle doit être davantage favorable aux familles. Nous soutenons l’investissement dans les entreprises par des défiscalisations car cela crée de la richesse. Pourquoi ne pas encourager, de la même façon, l’investissement réalisé par les familles dans l’éducation et la formation de leurs enfants ?

RECUEILLI PAR ESTELLE MAUSSION Source la-croix.com

Boycott des grandes surfaces

Le 14 juillet n’est pas la fête du commerce ! C’est ce qu’affirme la campagne de défense de nos jours fériés, lancée par l’Union départementale de Paris et la région Picardie. L'union départementale Hauts de Seine s'associe à cette démarche.

Joseph Thouvenel, président de l’UD75 s’en explique : « Cette campagne d'affichage, appelle à boycotter les grandes surfaces le 14 juillet ; c’est la première étape d'une action pour dénoncer le développement du travail les jours fériés dans les magasins ». Le slogan des affiches : "La Fête nationale n'est pas la fête du commerce. Boycott des grandes surfaces le 14 juillet !". « De plus en plus de grandes surfaces ouvrent malheureusement les jours fériés, ce qui conduit leurs salariés, mais aussi des vigiles, des employés du nettoyage, des fournisseurs à travailler ces jours-là ». Et souvent sans être payés plus. Voire même, pour certains salariés, à perdre de l’argent puisqu’il faut payer un mode de garde pour les enfants.

« Ces jours sont indispensables pour l’équilibre de la vie familiale, de la vie personnelle,… et ils permettent, comme le dimanche, de vivre autre chose que la course à la consommation » explique Joseph Thouvenel. Selon le Code du travail (art. L. 222-1), à l'exception du 1er mai, les jours fériés (onze au total, hors spécificités régionales : 1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, jeudi de l’Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre, 25 décembre) ne sont pas forcément chômés, ni payés davantage. « Nous entendons bien porter ce débat dans les mois à venir, comme nous l'avons fait pour le lundi de Pentecôte et le travail du dimanche ».

Prochain jour férié : lundi 15 août. D’ici là, restons vigilants !

Pensez à renouveler vos mandats après vos élections

Militants, n'oubliez pas de faire renouveler vos mandats suite à vos élections :

Depuis l'arrêt du 22 septembre 2010, pourvoi n° 09-60. 435, la Cour de Cassation décide que le mandat de l'ancien Délégué syndical prenant fin avec l'organisation des nouvelles élections, le syndicat doit renouveler le mandat du DS à l'issue des nouvelles élections.
Elle précise en outre que le délai de contestation de la nouvelle désignation court à nouveau pendant 15 jours conformément à l'article R2324-24.
Nous ajoutons à cette information que le renouvellement du mandat de RS au CCE s'impose dans les mêmes conditions.
Par précaution, nous incitons tous les possesseurs de mandat de Représentant Syndical au Comité d'entreprise ou d'établissement à confirmer par un renouvellement leurs mandat quand bien même si celui ci n'obéirait pas à la condition de représentativité.

La CFTC signe l'accord sur les régimes de retraites complémentaires AGIRC ARRCO

30 mars 2011 - Paris
Face à une organisation patronale très fermée sur nos revendications, notre principal objectif, qui était de pérenniser à tout prix le dispositif des régimes de retraites complémentaires AGIRC - ARRCO, a été atteint. En effet, la CFTC ne pouvait pas laisser les salariés dans l'inquiétude de l'après 2 juillet 2011 et ne leur donner comme unique perspective, une baisse de 20 % de leur retraite.

L'AGFF, dispositif que nous présidons de manière paritaire depuis sa création en 2001 et qui permet de faire le lien entre les régimes de retraites, est maintenu jusqu'en 2018. Il n'y aura pas de baisse de rendement même si l'alignement des deux rendements se fera sur le plus faible des deux. Le principe des majorations familiales est maintenu et les nouvelles règles en matière de plafond ne s'appliqueront qu'en janvier 2012. Enfin, nous avons obtenu le maintien de la CET et la non-remise en cause de la GMP (garantie minimum de points).

Bien sûr toutes nos demandes, comme l'indispensable augmentation des cotisations salariales et patronales pour préserver l'équilibre financier des deux régimes et anticiper un éventuel creusement du déficit malgré les nouvelles règles de gestion adoptées, n'ont pas été prises en compte. Sur ce point, le MEDEF a opposé un refus catégorique, mais il est prévu dans l'accord des clauses de revoyure programmées dès 2015.

Nous aurions certes souhaité que les majorations familiales soient prises en compte sans plafond. Cependant, il est acquis que tous les droits s'appliqueront selon l'ancien système jusqu'au 31 décembre 2011 et que le nouveau dispositif de majoration portant sur les droits acquis ne s'appliquera que sur les nouveaux droits ouverts à compter du 1er janvier 2012. Par ailleurs, ces majorations familiales seront doublées pour les non-cadres.

Pour nous, la non-signature de cet accord comportait un risque réel ; à savoir la fin des régimes en faisant tomber les accords AGIRC ARRCO existants et l'ouverture d'une porte à la gestion par l'État. C'est pourquoi, notre signature permet de sauver l'essentiel et de préserver pour un temps encore, les régimes de retraites complémentaires.


Jacques Voisin
Président Confédéral

NOTRE SANTE EN DANGER

TOUS DANS L’ACTION LE 02 AVRIL


La mise en œuvre par le gouvernement de la loi HPST-Bachelot-Sarkozy frappe de plein fouet nos hôpitaux, nos maternités, nos centres d’IVG…
C’est tout notre service de santé qui se détériore, tant pour celles et ceux qui en ont besoin que pour celles et ceux qui y travaillent.
Les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, les restructurations hospitalières, les privatisations, le démantèlement de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique…remettent en cause l’accès aux soins pour des millions de nos concitoyens.

USAGERS, PERSONNELS ET ÉLUS…IL EST TEMPS DE RÉAGIR ENSEMBLE !


59 organisations associatives et syndicales appellent à une journée d’action unitaire touchant toutes les régions

LE SAMEDI 2 AVRIL


Venez nombreux(es)


Rendez-vous Place de la Bastille à 14h30