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FORUM : LES ORDONNANCES MACRON ET LEUR APPLICATION PRATIQUE - JEUDI 18 JANVIER 2018

L'union Régionale Île de France CFTC, en collaboration avec les Unions Départementales organise un forum le  JEUDI 18 JANVIER 2018,...

Communication de l'intersyndicale de l'hôpital de Nanterre




« RAPPROCHEMENT » : Hôpital Louis Mourier - CASH de Nanterre.

Halte au démantèlement de l’hôpital de Nanterre !



Devant les menaces concernant le devenir des services d’hospitalisation publique à Nanterre : Chirurgie, Réanimation, Urgences de nuits dont le départ annoncé met en péril l’avenir du CASH de Nanterre, l’ensemble des personnels est mobilisé et déterminé à ne pas  laisser faire.
Pour cela un préavis de grève reconductible déposé par les organisations syndicales, nous permet d’organiser toutes les actions que nous jugeons utiles pour défendre notre établissement.

Ensembles, exigeons le retrait du projet ficelé par l’ARS !!!

Ce projet détruit une offre de soins publique de proximité, il conduira  après une lente agonie à la fermeture  du site et à la perte sèche de plusieurs centaines d’emplois !

Ce futur, nous n’en voulons pas !
Le 13 décembre  2011 à 10h30, aura lieu  une conférence de presse à l’initiative de la mairie de Nanterre,
« Pour sauver l’hôpital MAX FOURESTIER »
Il faut réaliser la plus large unité possible sans rien renier.


 

Pénibilité : l’UIMM améliore le projet d’accord

Employeurs et syndicats de la métallurgie se retrouvent ce 1er décembre au siège parisien de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).
 Sur la table, le projet d’accord amélioré que Jean-François Pilliard, délégué général de l’organisation patronale, a transmis à ses interlocuteurs, le 22 novembre dernier. Ceux d’entre eux qui rêvaient d’y trouver des mesures relatives à la réparation des effets de la pénibilité seront déçus. Sur ce point, la position des industriels n’a pas changé d’un iota. Mais le texte d’une quarantaine de pages contient des avancées. Il institue un compte épargne transférable d’un employeur à l’autre, utilisable en fin de carrière par les seniors ayant occupé des postes pénibles. Ils bénéficieront d’un abondement de l’employeur.

Ce dispositif est connu dans certains grands groupes, mais demeure encore inexistant dans la plupart des PMI. Celles-ci pourront, si elles le souhaitent, confier la gestion de ces comptes à des prestataires extérieurs, afin d’éviter des embarras administratifs et comptables. L’UIMM propose également une prime limitée dans le temps, au profit des salariés qui passeraient du travail de nuit à des horaires de jour.
Elle remplacerait la prime spécifique qu’ils perdraient à cette occasion.

Par ailleurs, les risques psychosociaux sont soulignés dans cette nouvelle version du texte, alors que la précédente se contentait de les survoler en quelques lignes. L’UIMM recommande à ses adhérents de tenir compte du rôle du management dans la prévention de la pénibilité et des risques psychosociaux, ainsi que d’investir en formation. Pour le négociateur CGC Xavier Le Coq, qui se félicite des avancées, « des améliorations seront encore nécessaires. Par exemple, l’extension de la prime compensatoire à tout salarié perdant du pouvoir d’achat du fait de l’aménagement du poste pénible qu’il occupait ».

Nettement plus critique, le secrétaire général de FO Métaux, Frédéric Homez ne voit dans ce projet qu’une « première base de travail qui reste insuffisante du point de vue de la réparation ». Son organisation, tout comme la CFTC, réclame toujours la création d’un fonds d’indemnisation de la pénibilité, mutualisé et géré paritairement, auquel les employeurs cotiseraient, à hauteur d’un certain pourcentage du salaire. Cela « éviterait que le dernier employeur ait la charge de la pénibilité subie pendant toute une carrière », explique Éric Cruchet négociateur CFTC. FO précise que le fonds participerait à toutes les formes de compensation, du capital temps utilisable en fin de carrière à l’allègement de la charge de travail des seniors. « C’est le seul moyen d’apporter des garanties réelles à l’ensemble des salariés, quel que soit leur domaine d’activité, qu’ils soient salariés de grandes entreprises, de PME ou TPE », insiste-t-il.
Gestion Sociale, N° 1715 du 01/12/2011
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