UNION DEPARTEMENTALE CFTC DES HAUTS DE SEINE
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Souffrance au travail, la CPAM n'est pas à l'abri
Thierry H..., notre collègue de la CPAM de l’Hérault, a mis fin à ses jours sur son lieu de travail le 29 février 2012 en nous laissant ce message :
« J'ai tenu à vous informer de mon geste, car il est la conséquence directe de l'enfer psychologique que je vis au quotidien depuis 2 ans, que j'ai pourtant essayé de surmonter, de toutes mes forces, pour mon épouse et mes enfants; mais qu'aujourd'hui je n'arrive plus à assumer. Certes, en mettant fin ce soir à mes tortures et angoisses de chaque jour, je règle mon problème. Mais il était de mon devoir de faire en sorte que cela puisse servir (peut-être …) à toutes celles et à tous ceux qui pourraient être dans ma situation, pour leur éviter d'en arriver là où je suis. C'est la raison de ce message.
Ma vie professionnelle m'a beaucoup gâté. Ayant commencé à travailler à la CPAM de Béziers en 1980 comme fichiste, j'ai eu la chance de pouvoir montrer que j'étais capable de faire des choses a priori intéressantes, puisque j'ai gravi un à un les échelons jusqu'au poste de cadre niveau 9 au bout de 29 ans de carrière. Et puis il y a eu cette fusion des CPAM de Béziers et de Montpellier, qui a fait que depuis deux ans, je me traîne misérablement dans ce qu'on appelle communément un « placard ». Je ne peux plus supporter qu'on me laisse crever lentement sans même avoir pris la peine d'écouter mes appels au secours ni de m'expliquer pourquoi. C'est pourquoi j'accuse ...........
Je pars sans haine vis-à-vis de qui que ce soit. J'ai seulement d'immenses regrets pour mon épouse et mes enfants de les abandonner. Je crois qu'ils avaient encore besoin de moi. Puissent-ils un jour me pardonner … Je vous les confie, à vous, celles et ceux qui m'ont apprécié seulement pour ce que je pense avoir été : un homme droit, honnête et sincère, avec tous mes défauts et mes quelques qualités, mais avec des convictions, certes pas toujours dans le « politiquement correct », mais qui était capable de les assumer sans avoir à baisser les yeux. Adieu. Nous nous reverrons peut-être un jour .... Mais que ce soit le plus tard possible.
Je m'appelais Thierry H....., et j'aurais eu 52 ans le 31 mai 2012.
Ces extraits de la dernière lettre de notre collègue et ami, cadre sur la CPAM de l’Hérault, nous font mal au coeur. Nous ne voulons pas que ce soit le début d’une spirale infernale comme chez France Télécom ou dans d’autres entreprises.
Pour ces raisons, nous avons décidé de ne pas passer ce malheur sous silence et de publier les extraits les plus importants de sa « lettre d’Adieu », il faut ré-humaniser les relations au travail et en finir avec certaines formes de management inacceptables.
- La fédération C.F.T.C. a immédiatement saisi le directeur de l’UCANSS pour que soient mises en place des mesures de prévention. Nous estimons que la CPAM 92 est dans une situation identique.
- Le Syndicat C.F.T.C. de la CPAM 92 va s’adresser au Directeur général de la CPAM 92 pour qu’il nous reçoive également.
Nous estimons que l’utilisation abusive des procédures disciplinaires article 48, l’absence de dialogue social dans cette CPAM, le non-respect des qualifications, les mutations arbitraires, la marche forcée aux mutations constituent une réelle source de stress et de danger grave pour la santé du personnel.
Que chacun sache que vous pourrez toujours compter sur nous pour vous défendre.
Jacky GAUTIER & Jean-Marc de VION
Sections C.F.T.C. Employés et Cadres CPAM 92
« J'ai tenu à vous informer de mon geste, car il est la conséquence directe de l'enfer psychologique que je vis au quotidien depuis 2 ans, que j'ai pourtant essayé de surmonter, de toutes mes forces, pour mon épouse et mes enfants; mais qu'aujourd'hui je n'arrive plus à assumer. Certes, en mettant fin ce soir à mes tortures et angoisses de chaque jour, je règle mon problème. Mais il était de mon devoir de faire en sorte que cela puisse servir (peut-être …) à toutes celles et à tous ceux qui pourraient être dans ma situation, pour leur éviter d'en arriver là où je suis. C'est la raison de ce message.
Ma vie professionnelle m'a beaucoup gâté. Ayant commencé à travailler à la CPAM de Béziers en 1980 comme fichiste, j'ai eu la chance de pouvoir montrer que j'étais capable de faire des choses a priori intéressantes, puisque j'ai gravi un à un les échelons jusqu'au poste de cadre niveau 9 au bout de 29 ans de carrière. Et puis il y a eu cette fusion des CPAM de Béziers et de Montpellier, qui a fait que depuis deux ans, je me traîne misérablement dans ce qu'on appelle communément un « placard ». Je ne peux plus supporter qu'on me laisse crever lentement sans même avoir pris la peine d'écouter mes appels au secours ni de m'expliquer pourquoi. C'est pourquoi j'accuse ...........
Je pars sans haine vis-à-vis de qui que ce soit. J'ai seulement d'immenses regrets pour mon épouse et mes enfants de les abandonner. Je crois qu'ils avaient encore besoin de moi. Puissent-ils un jour me pardonner … Je vous les confie, à vous, celles et ceux qui m'ont apprécié seulement pour ce que je pense avoir été : un homme droit, honnête et sincère, avec tous mes défauts et mes quelques qualités, mais avec des convictions, certes pas toujours dans le « politiquement correct », mais qui était capable de les assumer sans avoir à baisser les yeux. Adieu. Nous nous reverrons peut-être un jour .... Mais que ce soit le plus tard possible.
Je m'appelais Thierry H....., et j'aurais eu 52 ans le 31 mai 2012.
Ces extraits de la dernière lettre de notre collègue et ami, cadre sur la CPAM de l’Hérault, nous font mal au coeur. Nous ne voulons pas que ce soit le début d’une spirale infernale comme chez France Télécom ou dans d’autres entreprises.
Pour ces raisons, nous avons décidé de ne pas passer ce malheur sous silence et de publier les extraits les plus importants de sa « lettre d’Adieu », il faut ré-humaniser les relations au travail et en finir avec certaines formes de management inacceptables.
- La fédération C.F.T.C. a immédiatement saisi le directeur de l’UCANSS pour que soient mises en place des mesures de prévention. Nous estimons que la CPAM 92 est dans une situation identique.
- Le Syndicat C.F.T.C. de la CPAM 92 va s’adresser au Directeur général de la CPAM 92 pour qu’il nous reçoive également.
Nous estimons que l’utilisation abusive des procédures disciplinaires article 48, l’absence de dialogue social dans cette CPAM, le non-respect des qualifications, les mutations arbitraires, la marche forcée aux mutations constituent une réelle source de stress et de danger grave pour la santé du personnel.
Que chacun sache que vous pourrez toujours compter sur nous pour vous défendre.
Jacky GAUTIER & Jean-Marc de VION
Sections C.F.T.C. Employés et Cadres CPAM 92
CASH de Nanterre vers l'apaisement?
Près de 6000 personnes ont signé la pétition en faveur d’un projet alternatif à celui de l’agence régionale de santé (ARS) pour préserver et moderniser l’hôpital de Nanterre.
Le comité de défense et de modernisation de l’hôpital Max-Fourestier et le personnel de l’hôpital, avec le soutien des élus de Nanterre, ont déposé le 07 février l’ensemble de ces pétitions au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.
A cette occasion, Patrick Jarry, maire de Nanterre, et Jacqueline Fraysse, députée, ont demandé au ministre de bien vouloir recevoir une délégation.
Les membres de la délégation ont finalement rencontré des représentants du ministère, ceux ci les ont écouté avec attention et se sont intéressés à leurs propositions, le dialogue semble renoué.
Allons nous vers une sortie de crise? A suivre....
Le comité de défense et de modernisation de l’hôpital Max-Fourestier et le personnel de l’hôpital, avec le soutien des élus de Nanterre, ont déposé le 07 février l’ensemble de ces pétitions au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.
A cette occasion, Patrick Jarry, maire de Nanterre, et Jacqueline Fraysse, députée, ont demandé au ministre de bien vouloir recevoir une délégation.
Les membres de la délégation ont finalement rencontré des représentants du ministère, ceux ci les ont écouté avec attention et se sont intéressés à leurs propositions, le dialogue semble renoué.
Allons nous vers une sortie de crise? A suivre....
Communication de l'intersyndicale de l'hôpital de Nanterre
« RAPPROCHEMENT » : Hôpital Louis Mourier - CASH de Nanterre.
Halte au démantèlement de l’hôpital de Nanterre !
Devant les menaces concernant le devenir des services d’hospitalisation publique à Nanterre : Chirurgie, Réanimation, Urgences de nuits dont le départ annoncé met en péril l’avenir du CASH de Nanterre, l’ensemble des personnels est mobilisé et déterminé à ne pas laisser faire.
Pour cela un préavis de grève reconductible déposé par les organisations syndicales, nous permet d’organiser toutes les actions que nous jugeons utiles pour défendre notre établissement.
Ensembles, exigeons le retrait du projet ficelé par l’ARS !!!
Ce projet détruit une offre de soins publique de proximité, il conduira après une lente agonie à la fermeture du site et à la perte sèche de plusieurs centaines d’emplois !
Ce futur, nous n’en voulons pas !
Le 13 décembre 2011 à 10h30, aura lieu une conférence de presse à l’initiative de la mairie de Nanterre,
« Pour sauver l’hôpital MAX FOURESTIER »
Il faut réaliser la plus large unité possible sans rien renier.
Pénibilité : l’UIMM améliore le projet d’accord
Employeurs et syndicats de la métallurgie se retrouvent ce 1er décembre au siège parisien de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).
Sur la table, le projet d’accord amélioré que Jean-François Pilliard, délégué général de l’organisation patronale, a transmis à ses interlocuteurs, le 22 novembre dernier. Ceux d’entre eux qui rêvaient d’y trouver des mesures relatives à la réparation des effets de la pénibilité seront déçus. Sur ce point, la position des industriels n’a pas changé d’un iota. Mais le texte d’une quarantaine de pages contient des avancées. Il institue un compte épargne transférable d’un employeur à l’autre, utilisable en fin de carrière par les seniors ayant occupé des postes pénibles. Ils bénéficieront d’un abondement de l’employeur. Ce dispositif est connu dans certains grands groupes, mais demeure encore inexistant dans la plupart des PMI. Celles-ci pourront, si elles le souhaitent, confier la gestion de ces comptes à des prestataires extérieurs, afin d’éviter des embarras administratifs et comptables. L’UIMM propose également une prime limitée dans le temps, au profit des salariés qui passeraient du travail de nuit à des horaires de jour.
Elle remplacerait la prime spécifique qu’ils perdraient à cette occasion.
Par ailleurs, les risques psychosociaux sont soulignés dans cette nouvelle version du texte, alors que la précédente se contentait de les survoler en quelques lignes. L’UIMM recommande à ses adhérents de tenir compte du rôle du management dans la prévention de la pénibilité et des risques psychosociaux, ainsi que d’investir en formation. Pour le négociateur CGC Xavier Le Coq, qui se félicite des avancées, « des améliorations seront encore nécessaires. Par exemple, l’extension de la prime compensatoire à tout salarié perdant du pouvoir d’achat du fait de l’aménagement du poste pénible qu’il occupait ».
Nettement plus critique, le secrétaire général de FO Métaux, Frédéric Homez ne voit dans ce projet qu’une « première base de travail qui reste insuffisante du point de vue de la réparation ». Son organisation, tout comme la CFTC, réclame toujours la création d’un fonds d’indemnisation de la pénibilité, mutualisé et géré paritairement, auquel les employeurs cotiseraient, à hauteur d’un certain pourcentage du salaire. Cela « éviterait que le dernier employeur ait la charge de la pénibilité subie pendant toute une carrière », explique Éric Cruchet négociateur CFTC. FO précise que le fonds participerait à toutes les formes de compensation, du capital temps utilisable en fin de carrière à l’allègement de la charge de travail des seniors. « C’est le seul moyen d’apporter des garanties réelles à l’ensemble des salariés, quel que soit leur domaine d’activité, qu’ils soient salariés de grandes entreprises, de PME ou TPE », insiste-t-il.
Gestion Sociale, N° 1715 du 01/12/2011
© Tous droits réservés
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Philippe Louis prend officiellement les rênes de la CFTC
Philippe Louis prend officiellement les rênes de la CFTC
(AFP) – 12 nov. 2011 POITIERS —
Philippe Louis, 55 ans, a pris vendredi officiellement la présidence de la CFTC, à l'issue du 51ème congrès de la confédération chrétienne, a annoncé le syndicat dans un communiqué. Pascale Coton, 47 ans, notamment spécialiste du dossier des retraites, devient secrétaire générale de la CFTC et Bernard Sagez trésorier. Elu pour trois ans, Philippe Louis, ancien cheminot alsacien, succède à Jacques Voisin, dont il était le numéro 2.
Le bureau confédéral compte en outre trois vice-présidents Jean-Louis Deroussen, Michel Coquillion et Joseph Thouvenel et un secrétaire général-adjoint Pierre Mencès. Lors de ce congrès, la CFTC s'est prononcée pour le maintien de son indépendance et de ses valeurs chrétiennes malgré la loi de la représentativité qui assombrit son horizon.
"La CFTC parce qu'elle est porteuse de sens et du lien susceptible de fournir à notre société la cohésion sociale qui lui fait défaut redevient elle-même une solution crédible pour les travailleurs et leur famille", a fait valoir Philippe Louis en clôturant le congrès.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
(AFP) – 12 nov. 2011 POITIERS —
Philippe Louis, 55 ans, a pris vendredi officiellement la présidence de la CFTC, à l'issue du 51ème congrès de la confédération chrétienne, a annoncé le syndicat dans un communiqué. Pascale Coton, 47 ans, notamment spécialiste du dossier des retraites, devient secrétaire générale de la CFTC et Bernard Sagez trésorier. Elu pour trois ans, Philippe Louis, ancien cheminot alsacien, succède à Jacques Voisin, dont il était le numéro 2.
Le bureau confédéral compte en outre trois vice-présidents Jean-Louis Deroussen, Michel Coquillion et Joseph Thouvenel et un secrétaire général-adjoint Pierre Mencès. Lors de ce congrès, la CFTC s'est prononcée pour le maintien de son indépendance et de ses valeurs chrétiennes malgré la loi de la représentativité qui assombrit son horizon.
"La CFTC parce qu'elle est porteuse de sens et du lien susceptible de fournir à notre société la cohésion sociale qui lui fait défaut redevient elle-même une solution crédible pour les travailleurs et leur famille", a fait valoir Philippe Louis en clôturant le congrès.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
La CFTC veut supprimer 277 députés
AFP Publié le 06/11/2011 à 13:17
Après la CGT et FO, la CFTC a également condamné dimanche une éventuelle nouvelle journée de solidarité et a avancé une "contre-proposition" pour des économies budgétaires: réduire de 577 à 300 le nombre des députés pour un gain annuel de "277 millions d'euros".
La possibilité d'une seconde journée de solidarité dans le cadre des nouvelles mesures de rigueur que le gouvernement annoncera lundi avait été évoquée samedi mais, selon des sources gouvernementales dimanche, elle "tiendrait moins la corde".
Dimanche matin, les leaders de la CGT, Bernard Thibault, et de FO, Jean-Claude Mailly, s'étaient élevés contre cette mesure.
"Tout travail mérite salaire", a affirmé de son côté auprès de l'AFP Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CTFC, en rejetant une telle mesure.
Mais, "on a des problèmes budgétaires, il faut trouver de l'argent" et "la CFTC avance des contre-propositions".
"Aujourd'hui nous avons 577 députés, alors qu'une très grande majorité des textes qui nous régissent viennent de l'Europe. Donc on n'a sans doute pas besoin de conserver 577 députés, passons à 300 parlementaires, c'est largement suffisant", affirme le responsable de la CFTC.
Selon son calcul, le coût annuel d'un parlementaire "c'est un million d'euros", en comptant indemnités, collaborateurs, avantages divers... "Donc 277 députés de moins, cela fait 277 millions d'euros de gagnés par an".
Par ailleurs, selon M. Thouvenel, l'effort "doit être partagé" et une éventuelle nouvelle journée de solidarité devrait toucher "toutes les professions qui n'étaient pas concernées" par la première. "Qu'on prenne une journée de revenu aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants, aux rentiers", propose-t-il.
Selon lui, la "logique du gouvernement" est de "passer d'une journée de travail gratuit à deux, puis trois". "Pourquoi ne pas mettre les salariés à travailler gratuitement pendant un mois ?", ironise-t-il.
Après la CGT et FO, la CFTC a également condamné dimanche une éventuelle nouvelle journée de solidarité et a avancé une "contre-proposition" pour des économies budgétaires: réduire de 577 à 300 le nombre des députés pour un gain annuel de "277 millions d'euros".
La possibilité d'une seconde journée de solidarité dans le cadre des nouvelles mesures de rigueur que le gouvernement annoncera lundi avait été évoquée samedi mais, selon des sources gouvernementales dimanche, elle "tiendrait moins la corde".
Dimanche matin, les leaders de la CGT, Bernard Thibault, et de FO, Jean-Claude Mailly, s'étaient élevés contre cette mesure.
"Tout travail mérite salaire", a affirmé de son côté auprès de l'AFP Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CTFC, en rejetant une telle mesure.
Mais, "on a des problèmes budgétaires, il faut trouver de l'argent" et "la CFTC avance des contre-propositions".
"Aujourd'hui nous avons 577 députés, alors qu'une très grande majorité des textes qui nous régissent viennent de l'Europe. Donc on n'a sans doute pas besoin de conserver 577 députés, passons à 300 parlementaires, c'est largement suffisant", affirme le responsable de la CFTC.
Selon son calcul, le coût annuel d'un parlementaire "c'est un million d'euros", en comptant indemnités, collaborateurs, avantages divers... "Donc 277 députés de moins, cela fait 277 millions d'euros de gagnés par an".
Par ailleurs, selon M. Thouvenel, l'effort "doit être partagé" et une éventuelle nouvelle journée de solidarité devrait toucher "toutes les professions qui n'étaient pas concernées" par la première. "Qu'on prenne une journée de revenu aux professions libérales, aux artisans, aux commerçants, aux rentiers", propose-t-il.
Selon lui, la "logique du gouvernement" est de "passer d'une journée de travail gratuit à deux, puis trois". "Pourquoi ne pas mettre les salariés à travailler gratuitement pendant un mois ?", ironise-t-il.
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